Soumise sexuelle : quelles sont les limites ?

Au fil du temps, je me rends compte que la soumission sexuelle n’est pas forcément bien comprise. En effet, le monde du BDSM a beau attirer de nouveaux adeptes tous les jours, certaines choses sont encore très floues pour la majorité des personnes. Si cet univers vous fait de l’œil, mais que vous aimeriez en savoir un peu plus, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous allons évoquer les limites du BDSM.

Quelles sont les limites des séances BDSM ?

Le BDSM est une pratique sexuelle dans laquelle chaque partenaire joue un rôle le temps d’une séance. Ici, nous avons le dominant et le dominé. Comme tous les « jeux », celui-ci comporte également des règles ainsi que des limites. La soumission peut également aller plus loin en s’immisçant un peu plus dans votre quotidien.

Mais, quelles sont les limites des séances BDSM ?

Que signifient « les limites » dans le BDSM ?

Une femme soumise sexuellement (ou un homme) ne représente pas un objet sexuel pour son maître. Il ne s’agit pas de jouer avec un pantin, mais plutôt d’explorer certaines envies, certains désirs et de réaliser certains fantasmes.

Pour que les deux partenaires y prennent du plaisir, il est important de définir au préalable des limites à ne pas dépasser. Il s’agit là d’établir une liste de chose que la soumise sexuelle est prête à faire, ou pas. Cela peut être par exemple : accepter d’être attaché et bâillonné, mais refuser l’utilisation de pince à sein.

Les limites sont différentes pour chaque séance. Tout simplement parce que chaque personne a des désirs différents. La seule règle qui reste inchangée, c’est le consentement. La pratique du BDSM se fait toujours avec des personnes majeures qui sont consentantes. Le reste dépend de chacun.

Une femme soumise peut-elle dire non ?

Un homme ou une femme soumise a parfaitement le droit de dire non. Comme écrit plus haut, les deux partenaires doivent être consentants. Si les limites sont sur le point d’être dépassées ou si la découverte d’une nouvelle pratique ne plaît pas, il suffit de dire le « safeword » pour mettre fin à la séance.

Je tiens à rappeler que devenir soumis dans le monde BDSM ne signifie pas accepter tout et n’importe quoi. Nous gardons notre libre arbitre et notre liberté d’expression. L’objectif est de prendre du plaisir et non une séance de torture.

Le BDSM : les règles du jeu

Le BDSM a vu le nombre d’adeptes grimper suite à la diffusion des films « 50 Nuances de Grey ». Comme beaucoup de personnes, j’ai apprécié cette trilogie. Et je me suis rendu compte qu’ils avaient bien retranscrit certaines clés fondamentales de cette pratique. En partie le contrat de soumission.

La communication et la confiance

Avant de définir telle ou telle limite, il est crucial de communiquer avec son partenaire. C’est ce qui va permettre d’établir une relation de confiance avec lui afin de pouvoir s’adonner à 100 % à cette pratique en toute sérénité. Les limites resteront toujours floues si vous sautez cette étape.

Le consentement et le respect

C’est la base de toute relation BDSM. Les partenaires doivent être consentants et respecter les accords définis ensemble. Pour rassurer certains novices, un contrat de soumission peut être rédigé afin de retranscrire toutes les limites à ne pas franchir. Ce document n’a aucune valeur juridique, mais il permet de mettre par écrit tout ce que vous êtes prêt à faire et à subir.

Les punitions et la douleur

Autre point, les punitions et la douleur. La soumise sexuelle ne choisit pas quel châtiment son maître va lui infliger. Mais elle est libre de définir jusqu’à quelles limites elle est prête à jouer. Il en va de même pour la douleur. Selon la résistance de la personne, elle sera gérée différemment.

Le safeword

Il est très important d’établir un safeword avant toute séance BDSM. C’est lui qui permet de mettre fin au jeu lorsque la femme soumise en ressent le besoin. Une fois prononcé, le maître arrête toute pratique en cours.

La fin de la séance

Selon les termes du contrat entre le dominant et le dominé, les limites après une séance diffèrent. Pour ma part, mon rôle de soumise s’arrête dès que j’ai quitté le donjon. Plus de règles et plus de limites.

Mais sachez que vous pouvez jouer ce rôle à d’autres moments si vous en ressentez le besoin. Il y aura toujours des limites à ne pas dépasser, mais elles dépendent de vous uniquement.

J’ai essayé d’être la plus claire possible dans cet article. Ce n’est pas toujours évident d’expliquer les choses par écrit. Le plus important est de ne pas oublier que vous êtes libre de dire NON. Définir des limites, trouver un safeword, communiquer avec son partenaire… sont des termes essentiels pour pratiquer le BDSM dans les règles de l’art.

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